Tout n'est que jeu

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il y a 13 ans

Tout n'est que jeu !

Gagné! J'avais gagné. Le plus dur commençait.

Jouer. Jouer pour gagner. Jouer pour le plaisir, pour donner et partager du plaisir. Quel jeu inventer? Les idées foisonnaient, plus sensuelles que sexuelles, quoique... C'était à moi d'inventer les règles du jeu, pour son plaisir, pour notre plaisir. Mon choix était fait : le mystère!

Rendez-vous était pris pour un samedi soir, dix jours plus tard. La date était connue de nous deux. Le scénario n'était connu que de moi. L'attente fut pénible, torride. Elle faisait partie du jeu. Le jour venu, nous étions beaux, heureux, excités, apeurés. J'avais décidé de sa tenue. Elle était sexy en diable, comme toujours. Sexuelle, comme jamais à ce jour. Un bouton dégrafé en plus, une poitrine qui apparaît, des bas que l'on devine tout au bout de ses jambes interminables. Une vision de rêve pour une nuit de plaisir!

Première étape : le départ. Alors que je lui ouvre la porte de la voiture, première surprise. Je lui noue un foulard noir autour des yeux, délicatement. Elle ne voit rien, ne sait pas où nous allons. Je l'embrasse, avec amour. Elle tressaille. Le trajet est volontairement long. Mystère, toujours.

Arrivés, je lui ouvre la porte et la prend par la main. Sa silhouette est sublime. Les mouvements de ses jambes, tout son corps m'inspire. Et dire que je vais l'offrir... L'ascenseur! Collés l'un à l'autre, nos bouches se trouvent, ses cuisses s'entrouvrent. J'ai envie d'elle. Ce sera pour plus tard. Nous sommes arrivés à l'étage. La sonnette retentit. Des talons hauts claquent sur du parquet. La porte s'ouvre sur une femme. Je la vois, pas elle. Elle sera parfaite. Blonde, voluptueuse, féminine. Aucune parole n'est échangée. Nous entrons et nos manteaux tombent. Sa main quitte la mienne. Le noir. Le vide. Offerte.

Une autre main entre en contact avec la sienne. Elle frissonne. Une main de femme. Douce et ferme à la fois. Elle la conduit. Le jeu des escarpins reprend, plus riche. Les pièces sont grandes et belles. Une voix nous surprend. Une voix de femme. Elle lui ordonne de rester immobile. Ses escarpins s'enfoncent dans une épaisse fourrure. Ne pas bouger. Rester ainsi, objet de toutes les attentions, objet de tous les désirs. Des mains, toujours cette femme, se posent sur elle. D'abord les épaules, puis la nuque, les cheveux. Je reste debout, fasciné.

De nouveaux pas dans le couloir. Un homme nous rejoint. Petit salut de la tête. Sourire coquin et complice. Admiratif. Les mains se font plus entreprenantes. Elles descendent le long du dos, toujours caressantes. Les hanches de mon sublime amour bougent quand sa croupe est atteinte. Tout est lent, long, insupportablement bon. La musique est douce, la lumière tamisée. Ces deux corps de femmes qui bougent à l'unisson m'excitent. Les mains se font plus précises. Elles touchent ces jambes objet de mon affection. Une bouche se pose sur ses cuisses. Sa bouche s'ouvre. Aucun son ne sort. Comme elle est belle!

Les boutons se défont, comme par enchantement. Son corps se dévoile. Son ensemble Agent Provocateur lui va à ravir. Elle est enfin exposée entièrement à nos regards. Il fait chaud. Une bouche sensuelle accompagne les mains. Tout son corps vibre. Une voix. Encore et toujours cette femme. Un ordre claque : "Allonge toi!"

Que cette fourrure semble douce.

Une petite tape sur ses cuisses lui rappelle qu'elle doit obéir, qu'elle doit être attentive aux désirs de cette femme. Ses cuisses s'ouvrent doucement. Des liens, très symboliques, viennent lui enserrer les poignets. Ses bras sont tendus vers l'avant. Tout son corps est tendu. Tout est si délicat que la peur s'évanouit d'elle-même. Elle est retournée sur le ventre. Quelle vision.

Les caresses reprennent. Mon sexe est incroyablement dur. J'ai mal, mais je suis heureux de l'admirer ainsi, de la voir choyée.

Un autre ordre fuse : "Viens!". C'est à moi que cette femme s'adresse. Nos mains se joignent pour des caresses toujours plus intimes. Mes mains longent le bas du dos de mon amour. Elle se cambre. Dieu que c'est beau. Et dire que des mains de femme sont sur ces fesses qui hantent mes nuits. Une petite tape et les cuisses s'écartent. Une nouvelle tape, plus forte, et elles s'écartent plus encore. Un cri sort de sa bouche. Je l'embrasse. Je lui dis combien elle est belle ainsi, combien je l'aime. "Stop, elle est à moi!" Mes mains reprennent leurs caresses et je vois disparaître des doigts entre ses cuisses, remonter le long de ses fesses. Elle les tend. Elle s'abandonne au plaisir, totalement. Sa culotte est enlevée par l'autre homme qui en profite pour lui caresser les cuisses, les mollets, lui embrasser les chevilles et les pieds par dessus ses bas.

Ce doit être ma punition pour l'avoir soutenue de ces quelques mots. Ses cuisses s'ouvrent toujours plus et je devine le regard de cet homme plonger dans son intimité. Ses lèvres sont épilées, l'intérieur de ses fesses aussi. J'ai envie de sortir mon sexe. Je n'en peux plus. C'est l'instant choisi par la maîtresse des lieux pour nous demander d'arrêter, de nous lever, de nous mettre à nu. Elle-même laisse tomber sa robe sur ses chevilles. Belle femme. Elle va lui plaire. Nu, le sexe dressé, je découvre des sensations inconnues. Je me raccroche à cette vision d'elle, à ces instants de plaisir que je devine, que j'appelle de mes v?ux.

Toujours allongée sur le ventre, ordre lui est donné de se retourner. Ses seins sont nus, seuls son porte jarretelle, ses bas et ses escarpins demeurent en place. Nos mains reviennent à la charge. La femme s'allonge sur elle. Je sens un frisson la parcourir quand les seins généreux de cette femme se posent contre les siens. Leurs deux corps se frôlent. Leurs bouches sont ouvertes. Je n'en peux plus. Ma main saisit mon sexe pour le caresser, pour le soulager. Je suis à quelques centimètres de sa bouche et elle m'est interdite, trop occupée par ailleurs. Une fois de plus, elle est retournée. Sa bouche pourrait m'engloutir. Sa nouvelle amante lui en donne l'ordre. J'ai envie de jouir en elle tellement cet instant est libérateur. Mon tour viendra. Les doigts du couple s'activent sur mon amour. Son bas-ventre est posé sur des coussins. Ses fesses sont dressées. Elle est totalement ouverte et offerte. Ils en profitent, lui caressant son clitoris, lui introduisant des doigts dans le sexe, lui léchant l'anus. Mon sexe est aspiré par sa bouche devenue folle.

La femme sort un très beau gode en plexi. Elle le lèche, l'avale presque. Elle le présente au sexe en feu qui s'ouvre. Elle gémit. Mon sexe est expulsé de sa bouche par son cri. Elle aime. Elle tend ses fesses toujours plus haut, magnifiquement cambrée. Elle en veut plus. Ses mains toujours prisonnières, je lui tends à nouveau mon sexe pour qu'elle l'engloutisse. Elle bouge son corps au rythme des pénétrations. Elle gémit, gémit encore et toujours. J'ai envie de l'entendre crier son plaisir. La femme change de gode. Elle aspire son clitoris en feu. Ses dents se referment sur mon sexe. Un gode vient lui ouvrir ses fesses. Il est gros. Je vois son petit trou s'ouvrir et se dilater. Elle pousse et le gode la pénètre toujours plus, allant et venant. Elle l'enfourne totalement. La femme lui parle crûment. Choquant? Je m'en moque, j''ai tellement envie d'elle.

Mais elle ne sera pas pour moi, pas tout de suite.

La femme, après avoir enfoui ce gode dans son cul, prend un nouvel instrument de plaisir, plus petit. Il vibre et la pénètre. Elle le bouge doucement dans son sexe humide. Elle m'ordonne de reculer. Elle en veut plus à son tour. Mon nouveau rôle? Infernal! Maintenir les godes en place. Elle la fesse légèrement lui ordonnant de ne pas jouir!

Elle détache ses mains et s'allonge sur le dos, son sexe trempé face aux lèvres de celle que j'aime. Première! S'abandonnant au plaisir, elle lèche timidement d'abord puis goulûment le sexe de cette femme qui lui a donné du plaisir et qui lui en promet d'autres. Ses doigts se joignent aux caresses. Elle bouge ses fesses pour mieux s'empaler. Une tape la rappelle à l'ordre. Elle doit donner maintenant! Je la caresse d'une main.

L'autre homme vient derrière sa femme. Il lui caresse les seins, il l'embrasse. Elle le fait venir au-dessus d'elle pour l'engloutir dans sa bouche. Elle le gobe entièrement. Plus personne ne contrôle rien. À force de s'empaler sur ses deux godes, hors de contrôle, mon sublime amour jouit. Elle hurle. Haletante, elle libère sa bouche. Pantelante, elle s'abandonne quelques secondes. La femme passe derrière elle, libère ses orifices. Elle la lèche pour réparer les outrages, pour les adoucir.

D'un geste, elle me demande de venir derrière cette belle croupe offerte. Elle conduit mon sexe vers ce sexe que je désire plus que tout. Je la prends. Elle ne sait pas qui est en elle et j'adore ça. Elle aussi apparemment. Le couple s'installe à côté de nous. Il la prend plus fortement. C'est ce qu'elle attend. Les corps des femmes se frôlent. Le rythme s'accélère. Elle se caresse son petit bouton tout tendu. La main de la femme se joint à la sienne. Elle jouit à nouveau, secouée de spasmes. Je sors d'elle.

Pour la surprendre plus, j'enfile un préservatif. Mystère renforcé. Est-ce moi? Est-ce l'autre homme? Elle est à moi, mais moi seul le sait!

La femme attrape le sexe de son homme et lui crie de la baiser. Ses mots sont crus. Les mots de l'homme aussi. Le mystère se dissipe sans que cela change quoi que ce soit à la soirée. Tout n'est que jouissance, jeux sans fins. Tard, les masques tombent. Elle est contente, gênée mais contente. Quelques bulles plus tard, nous nous embrassons tous, nous quittant pour peut-être ne plus jamais nous revoir. Le jeu était merveilleusement bon.

C'est fini et j'ai gagné. Il me tarde de perdre pour voir quel sort m'est réservé! Mais veut-elle seulement jouer à nouveau?

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